Est-ce que certaines formes de MILITANTISME favorisent l’adhésion au DISCOURS COMPLOTISTE ?
Je dirais que oui.
À moins que ce ne soit l’inverse.
Ou peut-être que ça va dans les 2 sens…
Auteur/autrice : Grompf
Aujourd’hui, 3 juillet 2024, je vois passer cette histoire sur les RS. En France, 8 membres d’un groupe antifa sont accusés d’avoir agressé un ado juif dans le métro.
Et si là, maintenant, tout de suite je vous demande de prendre position sur cette affaire ?
L’occasion de causer neutralité, militantisme, fact-checking et rapport à l’actu.
« ¡ Esto con Franco no pasaba ! »
« ¡ Esto con Franco no pasaba ! »
« Du temps de Franco, ça ne se passait pas comme ça ! »
En Espagne on entend ça parfois. Du genre, OK, Franco c’était peut-être un dictateur, mais au moins ça filait droit, il y avait de l’ordre.
Sauf que non. Même pas.
Celles et ceux qui essaient de vous faire croire que, avec les dictatures « y’avait de l’ordre » se foutent de votre gueule.
Ouais, je sais. Placer une histoire de monstre suceur de chèvres dans le titre, ça fait un peu putaclic.
Mais je vais vraiment vous parler d’une histoire de monstre suceur de chèvres, le Chupacabra.
Pour vous inviter à réfléchir à la notion de complotisme.
Mésinformation et désinformation sur le Covid.
Je tombe sur un rapport (provisoire) du Sénat français.
Et c’est assez intéressant parce que, loin de certains clichés trop souvent ressassés, on relativise le rôle des réseaux sociaux et des « acteurs marginaux » pour pointer du doigt la responsabilité des médias, des scientifiques et des politiques.
Et c’est pas mal.
Le 15 mai 1848, à Paris, une manifestation sensée soutenir des idées de gauche a dégénéré et a finalement largement profité au camp conservateur.
Au point que certains se sont demandés si tout ça n’était pas dès le départ un complot mené avec l’aide de provocateurs. Il semble que ça soit improbable, mais rien n’est sûr.
On en profite pour réfléchir à l’art de servir une cause… ou de la saboter ?
Ils sont mignons tous ces petits animaux qu’on trouve sur ce compte Twitter ! Hein ?
– « C’est votre point de vue… »
– « Non ! Ce n’est pas un point de vue ! »
La rumeur bien crade visant Brigitte Macron (et sa famille) est un magnifique exemple de l’argument du « On pose juste la question », qui sert si souvent d’excuse aux complotistes et autres désinformateurs.
Comment combattre la désinformation ? La question revient souvent dans les médias, dans l’enseignement, dans le monde de la recherche, etc.
Et bien, figurez-vous que Tonton Grompf a la solution !